A.S.B.L. M.E.R.A |
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PAYSAGE A LA ROCHE TROUEE |
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LUCAS Van VALCKENBORCH |
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03.02.2009
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Outre le fourneau au minerai, on trouve également ici un four à chaux. Le calcaire est amené en brouette par un personnage tandis qu'un autre sort de la cabane portant une pesante charge sur le dos. Une épaisse fumée s'échappe par la cheminée du four tandis que la chaux vive est visible à la base du mur de ce même four. Dés l' Antiquité, on calcinait les pierres calcaires, les traitant ensuite avec de l'eau pour obtenir un mortier. On employait aussi le plâtre dans les ouvrages de construction et de décoration.
Dioscoride (1 ier siècle PCN) désigne déjà l'oxyde de calcium sous la dénomination de chaux vive. Appelé " chaufour " au moyen âge, le four à chaux était donc indispensable à la fabrication du mortier nécessaire à toute construction de pierres. carte ingénieurs NAUDIN (début 18ième siècle)
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Le gué que nous retrouvons dans des documents de 1568 et sur différentes cartes dont celles des ingénieurs Naudin (début 18 ième siècle) ainsi que sur une photo actuelle, est dans ce tableau tout animé d'une activité pleine de vie.
Deux cavaliers le traversent tandis que, dans les barques, différents pêcheurs manoeuvrent ou hissent de lourds filets de poissons. D'autres embarcations semblent immobiles plus près de la rive alors qu'un passeur d'eau quittant l'embarcadère guide son radeau pour la traversée du fleuve. Sur la rive opposée, la vie n'est pas moins dense... Trois personnages suivis par un âne transportent des marchandises; ils s'acheminent vers une riante demeure au toit de chaume... et le verger est en fleurs !. |
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